Croire qu'un jour je serai parvenue à ma finalité, que ma quête, quelle qu'elle soit, sera terminée, c'est croire finalement que la perfection est réalisable.
Or la perfection signe l'ailleurs, l'imaginé, l'idéalisé, le divin… bref, elle n'est pas de ce monde. Elle est comme l'horizon qui attire mon regard et qui s'éloigne au fur et à mesure que je m'en approche. Ainsi quand je me vexe ou que je m'écroule devant mes manques, mes faiblesses, mes inaccomplis, mes erreurs qui dévoilent mon imperfection et le chemin qu'il me reste à parcourir, je dis toute l'importance que je mets dans cette quête du parfait.
Mais le parfait se conjugue au futur ou au passé, et non au présent. Au présent émerge le changement, l'impermanence, le doute, l'angoisse du nouveau à accomplir, le début, la fin puis le recommencement d'un jour, d'une heure, d'une tâche, d'un cycle, d'une saison, d'un feuillage, d'un baiser… la vie quoi!
Alors la vraie question qui se trouve probablement sur le chemin de ma joie de vivre - et de créer - serait : est-ce que j'accepte de vivre dans mon inachèvement ? Suis-je d'accord de vivre dans l'infini des recommencements que m'imposent le temps et ses cycles? Est-ce que je garde dans ma joie de vivre au moment où la vie me montre l'écart entre ce que je suis et mon idéal ? Entre ce que je vis et la vie ce que je souhaite ?
Au vu de mes humaines réactions de colère ou de plainte, force est de constater que je résiste encore… Soyons honnêtes : qui ne s'est pas effondré un jour devant une critique ou une évaluation qui démonte la personne idéale qu'il croyait être ? Qui ne s'est pas plaint un jour de l'injustice du monde, des hommes, de la vie, voire de Dieu? Qui ne ressent jamais de la tristesse en constatant combien les choses ne sont pas telles qu'elles "devraient" être ?
Colère ou plainte contre une réalité qui ne correspond pas à l'idéal imaginé ou désiré... Mais que disent ces colères et ces plaintes, ces révoltes et ces pleurs ? Ou cette tristesse profonde qui me submerge parfois devant les passages exigeants de mon existence ? Ils nient tout simplement la vie dans ses cycles et ses changements. Ils nient ce qu'elle est en essence : toujours inachevée, toujours perfectible, jamais stabilisée ni figée. Ils disent tout simplement mon refus du chemin en lui-même, mon refus d'avancer sans être jamais arrivée…
La seule arrivée certaine est la mort, et chaque être vivant la trouve un jour sur sa route. C'est là la seule certitude. Tout le reste est à vivre, à expérimenter, à construire, à partager, à créer, à co-créer et à conjuguer à "l'imparfait" !
La question est : pourquoi ces résistances?? Peut-être râlons-nous finalement contre notre plus grande liberté: celle de pouvoir créer votre réalité.
Lâcher l'idée qu'un jour elle pourrait être parfaite entrouvre les portes de la concrétisation de nos rêves...
Alors, qui s'engage ?
En synthèse:
lâcher la quête de la perfection libère la force de réalisation...
Publié par Magali le Saturday 20 June 2015 à 22h56Bonjour Tom Pouce, j'entends bien dans votre commentaire comment vous rêvez d'une autre vie et comment ce rêve vient contraster avec la réalité que vous vivez. Peut-être y a-t-il plus efficace pour changer votre situation que de survivre en oubliant vos rêves ? Tout d'abord, développer le sentiment de satisfaction est la condition sine qua non pour attirer à soi le positif que l'on désire vivre dans sa vie (cf. méditation sur le contentement https://www.youtube.com/watch?v=cuN4gCORmwc). Ensuite, rayer ses rêves peut être très dangereux... Vous pourriez par exemple regarder vos rêves comme des guides pour orienter vos décisions, tout en continuant de vous satisfaire de ce que vous vivez au jour le jour... Cela vous semble-t-il réalisable ?RépondreUn grand merci :) - Publié par Tom Pouce le Friday 15 January 2016 à 19h35Hooo, Magalie, ta réponse est une très agréable surprise, merci!! Oui, tu as très bien compris, mes conditions de vie sont totalement opposées aux rêves que j'avais, opposée à un point tel que même si je continuais à chérir ces rêve, je n'ai pratiquement aucun temps de libre, ma vie se résume à ''metro-boulot-dodo-fin de semaine à faire les corvées'' loll!! ...j'ai donc ''transférer'' une partie de mon rêve à mon boulot en usine: faire ressortir le meilleur des gens LÀ, maintenant, directement dans la situation où nous sommes!! Ce n'est pas par le biais de l'art, mais j'ai réalisé que je pouvais tout de même étendre l'amour que j'ai dans le coeur partout où je suis, en usine ou ailleurs!! Quand la Vie décidera que je peux le faire par le biais de l'art, j'en serai comblée, mais pour l'instant, je le fais ''comme je peux '' :) Merci pour le lien sur le contentement, je ne l'avais jamais vu, celui-là!! Être gratifiant pour TOUT ce qu'on est nous attire que de bonnes choses, inévitablement :)Répondre
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